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Aïkido Lyon
25 septembre 2015

Pourquoi pratiquer l'aïkido : bienfaits et dangers ! 2/3

2ème partie

Maintenant comment savoir si on est vraiment sur le chemin de la Voie (Do de Aïkido) ?

 Cette question est aussi complexe que la réponse est simple : l’évolution et les progrès !

A partir du moment où vous évoluez de manière positive en maîtrisant plus en plus le couple corps-technique et gagnez en qualités (=  maîtrise des principes, perception et conscience, progrès physiques …) on peut dire que vous êtes sur la bonne Voie !

 

Rien n’est plus triste que les personnes ayant le même niveau de pratique qu’il y a 5 ou 10 ans. Qui n’avance pas recule … si ce n’est déjà les effets de l’âge ! La pensée chinoise insiste beaucoup la dessus : la Vie est une perpétuelle évolution en continuel changement ; rien n’est immuable et tout change.

Rien n’est pire que la routine et les habitudes : les mêmes uke, les mêmes exercices, une seule et même façon de faire ikkyo … On a vite fait de s’enfermer dans un confort de pratique qui vous rassure et vous valorise. Il faut du courage et de l’énergie pour faire des stages, se confronter à l’inconnu et se découvrir pour découvrir la diversité…

Comment alors pratiquer ? Réponse : être curieux = moteur de l’apprentissage,  casser les codes et les conventions qui vous enferment, avoir une intelligence de pratique, ne pas répéter sans comprendre, ne pas se complaire dans l'acquis, se surprendre voir se mettre en danger… bref ne pas chercher la facilité dans le confort et la routine.

 Certes, toute progression obéit à des cycles et n’est pas linéaire et il faut parfois composer avec des compromis (travail, famille, santé ...).

Une chose est particulièrement importante, il faudrait toujours garder Shoshin (=l’esprit du débutant,  fait d’enthousiasme, de découverte et d’humilité) et, surtout, pour les enseignants toujours RESTER ELEVE. C’est fondamental de toujours s’entraîner, faire des stages et suivre un professeur qui vous corrige. Sinon la pratique se sclérose ou pour le moins ne se renouvelle pas et on ne peut tirer les élèves vers le haut. Et puis c'est bon pour l'égo. On a tous vu en stage ou ailleurs des gradés préférant faire ce qu’ils savent  (+ ou -)  déjà faire plutôt que de chercher...

Dans cette grande chaine du Do et de la transmission, n’oublions pas qu’on est toujours autant l’élève de quelqu’un que le professeur de quelqu’un… !

 

Personnellement, la découverte de l’interne fut une révélation et un magnifique terrain de jeu. Grand merci aux 2 personnes qui sont encore mes professeurs.

                                                                         Olivier BESSON

 

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